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Inauguration de l'espace Hélène Berr

31 Mars 2010 , Rédigé par profs Publié dans #Hélène Berr

Le samedi 27 mars 2010, le CDI du Lycée Senghor est officiellement devenu « l’Espace Hélène-Berr ». C'est Mariette Job, la nièce d'Hélène Berr, qui a dévoilé la plaque commémorative, au terme d'une matinée fortement marquée par les mots de sa tante. 

 

 Une exposition était présentée aux visiteurs :

 

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 Les 24 panneaux réalisés par les classes des lycées d’Ile-de-France qui ont participé au voyage d’étude à Auschwitz organisé par le Conseil régional.

 

 

 

 

 

 

Le journal d’Hélène Berr et des livres sur la déportation et la Shoah

 

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Le blog consacré au projet « Hélène Berr »

  

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Des diaporamas sur la persécution des Juifs par le régime de Vichy et sur Hélène Berr ont été projetés en continu.

 

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Mariette Job est aussi intervenue, pendant près d’une heure, devant les élèves des classes qui ont participé au projet. Elle a retracé l’itinéraire du journal de sa tante, de sa rédaction jusqu’à sa publication et a ensuite répondu aux nombreuses questions posées sur l’histoire de sa tante, de sa famille et sur son parcours personnel.

 

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Inauguration 3851 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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A 11 heures, des élèves de la classe de 1ere L ont présenté une lecture mise en espace et en musique d’extraits choisis du Journal d’Hélène Berr. Un moment d’émotion qui leur valut une ovation debout de l’assistance.

 

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Les prises de paroles se sont ensuite succédées pour rappeler la qualité littéraire et l’importance historique du journal d’Hélène Berr et surtout la nécessité absolue du devoir de mémoire.

 

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 Madame Marsaleix,  Proviseure du Lycée Senghor

 

 

 

 

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 Messieurs Braye et Martinez,  Président et Vice-Président de la CAMY

 

 

 

 

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 Monsieur Sylvestre, Maire de Magnanville

 

 

 

 

 

 

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 Madame Descamps-Crosnier, représentante de la Région

 

 

 

 

 

 

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Et monsieur le Sous-Préfet.

 

 

 

 

 

 

 

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Enfin, Mariette Job a dévoilé la plaque gravée du nom de sa tante, qui est maintenant aussi celui de notre CDI.

 

 

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les élèves de 1es2, sur le parcours des lieux de mémoire

26 Mars 2010 , Rédigé par profs Publié dans #Hélène Berr

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Le jeudi 25 mars, les élèves de 1Es2 ont suivi le parcours des lieux de mémoire, proposé par le Mémorial de la Shoah, de la crypte du Martyr juif inconnu, à Drancy et au Mont Valérien, 
 Ils ont clos le cycle des visites organisées tout au long de l'année, dans le cadre du projet Hélène-Berr.
Un grand merci à Mlle Leprovost, qui,  pour le Mémorial, a suivi notre travail tout au long de l'année.

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A quoi sert l'histoire ?

26 Mars 2010 , Rédigé par profs Publié dans #Culture - Art - Musique

Un texte peut-être un peu long... mais laissez-vous porter par l'enthousiasme et le brillo de cette grande historienne. Vous comprendrez alors pourquoi vos professeur(e)s d'histoire sont si exaltés lorsqu'ils vous parlent du passé (alors que vos paupières sont lourdes =). Bonne lecture ! M. Gaudin


Chronique d’Arlette Farge

France-Culture, La Fabrique de l’Histoire par Emmanuel Laurentin — 8 janvier 2010

Accéder au site de l’émission…


Je crois que tant qu’il y aura de l’humain, il y aura de l’histoire. C’est la matrice de la vie.

A peine né, elle nous recouvre, elle enrobe notre être de ce qui fût. Et nul n’y échappe. Ainsi sommes-nous le fruit des générations antérieures, donc de leurs passions, de leurs désirs, mais aussi de leurs égarements, erreurs, crimes, tueries. Et de cette chaîne ininterrompue d’évènements passés, nous sommes héritiers, mais des héritiers au sens actif du terme, donc maîtres de cet héritage social, culturel et politique venu de loin. Donc c’est avec lui, cet héritage, qu’il faut prendre langue pour devenir. Mais la vie, elle n’est histoire que si, en s’inscrivant dans l’instant, donc dans le temps, elle aborde immédiatement la rive de l’autre, autrui. Nous et je sont inséparables face à l’histoire. C’est ce qui organise et ses sens et ses dérives. Alors dès lors que faire de cette histoire à nous octroyée dès que l’on arrive au monde ? Comment la recevoir ? Et à quoi sert l’instruction du passé ?

Alors, peut-être qu’il faut d’abord je crois se dépouiller des idées reçues, venues de la nuit des temps, déblayer le terrain miné des certitudes, éloigner de soi la fausse idée qu’à l’origine les cieux étaient clairs et purs. Il n’exista pas de commencement glorieux, et c’est pourquoi l’histoire est nôtre. Elle nous rassemble et elle nous ressemble.

Non, elle n’est pas une longue chaîne successive d’évènements qui possèdent une direction cohérente. Non, l’histoire ne fut pas plus barbare hier qu’elle ne l’est aujourd’hui. Oui, elle est intempestive, elle est ironique, elle est saccadée, disruptive. Elle est à l’image du désordre, même si bien sûr s’y profilent des logiques et des continuités. Non, l’histoire n’obéit pas à des systèmes de causalité linéaire qui la feraient aller magiquement d’un point à un autre. Oui, elle est imprévisible. Il n’est pour cela que de savoir guetter les évènements là où on les attend le moins, saisir parfois leur retour, non pour y lire de la répétition, mais pour connaître et visiter les scènes où ils se sont joués des rôles très différents. Mais oui l’histoire se fabrique, et les peuples le savent bien, qui en détournent parfois abruptement le cours. Oui, elle est fille des femmes et des hommes en société et elle pèse sur eux tout en les envahissant d’autant de lumière que d’opacité. Non, l’histoire ne donne aucune leçon, elle n’enseigne ni le bien, ni le mal, mais elle est tenace et têtue, car dans son imprévisibilité créatrice, elle colle à la peau de nos sociétés et ne revient jamais sur elle-même. Elle court, elle court, elle court à la vitesse du temps, et les peuples parfois y perdent ou leur souffle ou leur âme.

Nietzsche écrivait qu’il ne veut « servir l’histoire que dans la mesure où elle sert la vie ». C’est beau. C’est là tout l’enjeu de la connaissance de l’histoire. La connaître assez pour éclairer le présent et l’avenir. C’est un vœu pieu, pourrait-on dire bien sûr, une facilité. Ce n’est pas si sûr. Si l’historien veut bien se décider à transmettre à ceux qui l’écoutent, qu’il entreprend non seulement un récit, mais une rencontre, une rencontre effective avec les consciences, les sentiments, les instincts, l’amour. Une rencontre pour mieux analyser les lacunes, déchiffrer et reconnaître les moments où les sociétés se sont dérobées à l’altérité, les instants où au contraire elles ont fait de l’altérité leur champ de bataille. Mais savoir que l’histoire est plus chaotique qu’ordonnée donne en fait beaucoup de liberté. S’il l’on y réfléchit bien. Car cela permet de résister au présent. Alors à l’historien je crois de faire que ses analyses et interprétations offrent un lieu habitable pour ceux qui l’entendent. Car rien dans son savoir ne doit rendre quiconque prisonnier. Puisqu’il ne détient pas la vérité, mais de la véridicité. Son retour sur le passé s’enrichit de sa nécessaire empathie pour le présent. Car l’histoire ne sert à la vie que si ceux qui la transmettent empoignent vraiment les inquiétudes et les détresses du présent.

Elle n’est pas non plus un lieu de mémoire, ni l’exploration erratique et instrumentalisée des figures emblématiques du passé. On ne jette pas Guy Moquet en pleine classe d’histoire sans lui donner un contexte historique, sans donner à la discipline historique sa place essentielle dans les études. On ne met pas de force Camus au Panthéon pour faire croire que l’homme révolté est celui qui a décidé de l’y mettre. L’historien a la lourde responsabilité d’instruire le passé dans sa vitesse, dans ses improvisations et fulgurances, car c’est véritablement avec ses fureurs secrètes, ses agitations fiévreuses et ses syncopes, comme le disait Michel Foucault, que s’aperçoit le corps même du devenir. Oui, l’histoire a des syncopes. Et s’il n’est pas question de la juger, il est nécessaire de l’écrire à la fois avec l’encre du temps d’aujourd’hui et celle d’autrefois.

Car l’historien a le pouvoir de délivrer des mots simples et forts pour comprendre et faire comprendre cet héritage. Cet héritage qui n’est jamais un acquis mais qui est fait d’un ensemble aux couches hétérogènes. Avec son langage, il peut alors rendre visible cette hétérogénéité, en la dénouant peut-être, en ne rendant plus personne dupe, en donnant au savoir une image de vie capable de construire autrement qu’auparavant. Elle est en effet la multitude des défaillances apprises et cela ne fait pas qu’on enseigne forcément le cynisme quand on enseigne l’histoire. Mais peut-être l’esprit de justice et la force de l’altérité. Passeur, moi je crois que c’est ça, l’historien est passeur. Passeur, l’historien aime la vie. Le désabusé, le nostalgique, le contempteur n’est historien que pour le pire.

Peut-être un des enjeux de l’histoire est-il d’aimer suffisamment l’humain pour permettre que soient éminemment visibles, déchiffrables les lieux et les systèmes où à la domination succède la domination.

Dès lors il lui faut enseigner de s’arracher à l’histoire.

Arlette Farge

8 janvier 2010

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"Dans les pas d'Hélène Berr, promenade dans Paris" par Fanny Papon, Sabrina Khouane et Faïza Ouali, 1ere L

25 Mars 2010 , Rédigé par profs Publié dans #Hélène Berr


"En descendant les marches du TrocadéroTrocadéro 3, je pensais à demain avec joie ; après tout, il y aurait bien des éclaircies. Maintenant ma joie est assombrie. Mais le soleil va ressortir, c'est presque fini. Pourquoi ce temps est-il si instable ? C'est comme un enfant qui rit et qui pleure à la fois."

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rue de l'école de médeciné


"L'étrange promenade dans les rues connues, que je ne reconnaissais plus, comme si brusquement elles étaient étrangères, la rue de l'Ecole-de-Médecine. Il parlait de son projet d'écrire un Chantecler et Pertelope, je retrouvais sa voix nonchalante, ses intonations, ma timidité habituelle, et peu à peu le normal se rétablissait."

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Église madeleine 2"Place de la Madeleine, nous avons rencontré Monsieur Simon, qui s'est arrêté et est descendu de bicyclette. J'ai repris toute seule le métro jusqu'à l'Etoile."














La sorbonne 2


"Je suis repartie pour la Sorbonne ; dans le métro encore une femme du peuple m'a souri. Cela a fait jaillir des larmes à mes yeux, je ne sais pourquoi"









La sorbonne"Je suis arrivée dans la grande cour de la Sorbonne à deux heures tapantes, j'ai cru apercevoir Molinié au milieu, mais, n'étant pas sûre, je me suis dirigée vers le hall au bas de la biliothèque. C'était lui car il est venu me rejoindre. Il m'a parlé très gentiment, mais son regard se détournait de mon étoile".
















Saint lazare
"Après, je l'ai raccompagné jusqu'à la gare Saint-Lazare, par les Grands boulevards. Il faisait sombre et les rues étaient pleines de monde. Un bain de vapeur nous enveloppait. Au couchant, il y avait des lueurs jaunes et livides. Souvenir étrange : ces boulevards surpeuplés, le ciel si bas et si gris."








fac de droit 2
" J'avais rendez-vous à la Faculté de droit pour aller voir son résultat. Mais il s'était trompé de jour. Il en était vexé et il y avait quelque chose dans son mind qui a gâché la journée."









Pont des arts
"Nous sommes allés sur les berges de la Seine, près du pont des Arts, à côté de deux pêcheurs. Après, je l'ai accompagné avenue de l'Opéra chez son tailleur, et ensuite à la gare. Dans la foule de la gare, j'ai eu brusquement peur de le perdre".







Concorde

 "Place de la Concorde, j'ai croisé tant d'Allemands ! avec des femmes, et malgré toute ma volonté d'impartialité, malgré mon idéal (qui est profond), j'ai été soulevée par une vague, non pas de haine, car j'ignore la haine, mais de révolte, d'écoeurement, de mépris. Ces hommes là, sans le comprendre même, ont ôté la joie de vivre à l'Europe entière".

 

 

  

 

 

 Librairie galignani 3

 

 "J'ai acheté chez Galignani, une belle édition du Sentimental Journey, et Lord Jim (pour moi). J'y resterais des heures, si je pouvais."

                                                                                                             









 
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Inauguration de l'espace Hélène- Berr.

23 Mars 2010 , Rédigé par profs Publié dans #Hélène Berr

  En présence de MMe Job,

Inauguration de l'espace Hélène-Berr, au CDI, le 27 mars, au Lycée Senghor.

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Visions Lycéennes d'Auschwitz

23 Mars 2010 , Rédigé par profs Publié dans #Hélène Berr

Dans le Mail du Lycée, jusqu'au samedi 27 mars:
 exposition Visions Lycéennes d'Auschwitz,

réalisée par les élèves des 24 Lycées d'Ile- de- France,
ayant participé en 2009/2010, au voyage d'étude à Auschwitz,
grâce au soutien de la région Ile- de- France, et du Mémorial de la Shoah.
Les élèves de TES1 sont heureux de vous présenter leur travail
et vous invitent à visiter l'exposition Vision lycéenne du camp d'Auschwitz .

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Cinéma :"La Rafle"

19 Mars 2010 , Rédigé par profs Publié dans #Hélène Berr

"Bon film" ou non ? Film "important" ,"émouvant" ?
Les critiques sont partagées sur ce film retraçant  
La Rafle du Vel'd'Hiv' .
Au total , 182 élèves (1STGC ,1ST2S2 , 1ES2 , 1S2 ,1L ,TCSS1 et TCCS2 ) du Lycée et du Lycée professionnel se sont rendus au cinéma MCGR (merci à Mrs Martins et Legras pour l'organisation de cette séance) pour se faire leur propre opinion suite à un travail préparatoire .
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A noter que certaines de ces classes (notamment les 1L ,1S2 et 1ES2) ont un travail d'analyse critique à effectuer sur ce film :  1L Travail sur le film "La Rafle" .
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Visite du Mémorial de la Shoah par les 1S2

18 Mars 2010 , Rédigé par profs Publié dans #Hélène Berr

Mercredi matin  17 mars , les 1S2 se sont rendus à leur tour au Mémorial de la Shoah .
La visite a commencé par l'Exposition Hélène Berr et la possibilité de voir notamment des originaux du Journal conservés cachés avant leur parution .
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Ensuite , le guide a pu expliquer la signification et le rôle du "mur des noms"  (ci-dessous)
P3170007La visite s'est poursuivie dans la partie muséographique .
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à gauche , la crypte .








Enfin , nous avons pu retrouver M. Charles Zelty renconté lors de la Visite et commémoration à Drancy .
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Ce moment a été l'occasion d'écouter ce témoin développer davantage son passé de déporté à Auschwitz (il avait surtout pu parler de son action dans la résistance lors de la première rencontre) et son parcours à sa libération .


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   Mais nous avons eu aussi la chance de bénéficier de la présence à ses côtés de Maurice , son jeune frère, qui a pu pour sa part évoquer son enfance à Paris puis comme "enfant caché" dans le Sud Ouest.










Un grand merci à eux deux et à M. David du Mémorial de la Shoah pour ce moment d'échanges qui a permis de répondre à de nouvelles questions
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Travail effectué en anglais par le groupe de 1LV2

17 Mars 2010 , Rédigé par profs Publié dans #Hélène Berr

Les productions suivantes ont été réalisées en classe d’anglais par les 1LV2, à partir de sujets qui leur ont été soumis. Merci aux élèves pour leur investissement dans cette tâche !

P. Vautier

1) In what circumstances does Hélène Berr use English words and expressions?

 

By Léo ROBIN (1ES2)

Stéphane TZVETKOV (1S2)

Matthieu CREMERS (1S2)

 

We can see in Hélène Berr's diary that she often uses English expressions. She writes some words in English which better correspond to what she feels. Sometimes she writes expressions which only exist in English like "pot black Tuesday"; "a wild flame of joy" or "hot and bothered". Hélène Berr studied English at the university so she had a very good standard and sometimes some words come to her in English before French. A little bit like everyone because sometimes we use some English expressions too.

 

 

2) Think about English words that you like using in daily life. Why do you use them?

 

By Pierre GAFFURI (1S2)

Mathieu LLEU (1S2)

Damien NICOLAS (1ES2)

 

Sometimes an English word represents the meaning that we want to express better than a French word. That’s Helene Berr’s opinion too, because in her diary, she used some English expressions that represent the meaning of her feelings better. For example, she used the English expression “I knew that bad things were at the back of my mind” and she can’t really translate that in French.

 

There are many expressions that we often hear in English like “All right”, “Come on” or “Do you know what I mean?”

 

Moreover, we often use expressions that we hear in a movie or in a song to express a feeling. For example “REDRUM” that we find in the movie The Shining.  Or the sentences “may the force be with you” or “I have a bad feeling” in Star Wars.

 

And there are many words which have a better pronunciation in English than in French. And their tone is classier in English. It’s the case of the word “nice” which is translated in French by “sympa” or “agréable”.

 

 

3) Explain the meaning of the following quote from Keats's Hyperion. What is your opinion of it?

Since every man whose soul is not a clod

Hath visions, and would speak, if he had loved

And been well nurtured in his mother-tongue.”

 

By Mégane JOUBERT (1L)

Morgan CHEVALIER (1STGC)

Sarah MARTIN (1L)

Sandra BRETTE-NGAH (1S2)

 

This quotation by John Keats means that every person would speak if they had the capacity to express themselves clearly and to be understood. In Hélène Berr’s diary, she uses it to say that everybody could potentially do like her, write a diary, and if not everybody does it, it is because of the manner of writing, of arguing and of explaining things. Writing is for her a duty because she has this gift to know how to tell the facts.

 

It’s true that the lack of words can prevent a person from being understood, from clearly expressing their point of view and their arguments and that it is not in everybody’s capacity to know how to express themselves well. But it is necessary to feel the will to speak or even write because people sometimes prefer keeping silent even if they have defensible arguments. They don’t see the point of speaking about it, of sharing their ideas or trying to share what they think and feel. In the case of Hélène Berr, some people can be afraid of speaking about it.

 

 

4) Think about a writer (or another type of artist) whose work means a lot to you.

By Nicolas HERON (1S2)

 

I think that there is a similarity between Hélène Berr's feelings with her readings and writings, and me with the Guignols de l'info.

 

I like the authors of the Guignols de l'info because I like their caustic humour. A good sketch of the Guignols de l'info cheers me up. They see the world with a critical eye and they are a little cheeky, the way I would like to be. They caricature everybody in their show. When I feel sad, I watch them.

 

Hélène Berr wrote in her diary when she felt sad. Hélène Berr's Diary and the Guignols de l'info allow not think about other things.

 

 

5) Subject proposed : Think about an extract from a novel, a song etc. which often matters to you and comes to your mind.

Subject treated : What other literary work makes you think of Hélène Berr's Diary?

 

By Erwan CHEVALIER (1ES2)

Romain FOUCAULT (1ES2)

Emmanuel GOURAUD (1ES2)

Clément SCHNITZLER (1ES2)

 

Hélène Berr's Diary reminds us of another diary. It’s Etty Hillesum's Diary. Etty Hillesum (January 1914 – November 1943) was a young Jewish woman and writer whose letters and diary written between 1941 and 1943 describe life in Amsterdam during the German occupation.

 

At the beginning of the diary Etty lived in Amsterdam where she obtained a masters degree in law in 1939. She began studying Russian, but she had to stop her studies, because of the war. In the diary, Etty Hillesum speaks about the limitation of the rights of the Jews, the persecution of the Jews… She evokes her spiritual evolution. The reading, the writing and the prayer approach Etty to Christianity. She kept her love of life, while men were committing odious crimes.

 

The two diaries are written during the German occupation by Jewish women. Both contain a philosophical judgment on this tragic event. Etty and Hélène died in concentration camps. The two books have the same edition : “Points”. Hélène and Etty are alike physically and spiritually. There are many other diaries which were written during the persecution of the Jews.

 

 

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Visite du Mémorial de la Shoah, classe de 1ere L

17 Mars 2010 , Rédigé par profs Publié dans #Hélène Berr

Mémorial 11

 

Le mercredi 10 mars 2010, en complément du travail mené autour du journal d'Hélène BERR, la classe de 1ere L s'est rendue au Mémorial de la Shoah.

Ce fut l'occasion d'approcher, encore plus près, la déportation et le génocide des juifs de France.

 





Mémorial 13Mémorial 12











                Devant le Mur des noms : les statistiques deviennent des identités.




Mémorial 9










 

Dans la crypte : lieu de mémoire pour des hommes, des femmes, des enfants qui n’ont jamais eu de sépulture. 

Juste derrière se trouve  le fichier des Juifs de la Préfecture de Paris, qui a permis d’organiser les rafles. Les élèves le retrouveront lors de la projection du film « La Rafle ».

 



Drancy & Paris (21)
L’exposition Hélène BERR, une vie confisquée, permet de se rapprocher de celle qui a écrit le journal sur lequel nous travaillons : photographies familiales, écrits et dessins de jeunesse, manuscrit du journal, objets.



Drancy & Paris (22) Mémorial 6





                                         La rencontre avec Vénezia LANGBERG

Mémorial 2Mémorial 3











Un grand moment d’émotion, une leçon de vie, le récit d’une histoire terrifiante, racontée avec tact, pudeur, entre rires et larmes. Une volonté farouche de témoigner.  Merci madame !


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