Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

CR de "Je reviens de la vérité" ,suite.

27 Janvier 2024 , Rédigé par profs Publié dans #Culture - Art - Musique

Compte rendu - Je reviens de la vérité

Mise en contexte : Je reviens de la vérité à dans un premier temps été écrite par Charlotte Delbo à son retour des camps sous le titre de Qui rapportera ces paroles ? . Elle y raconte son périple de son départ pour Auschwitz-Birkenau à son retour.  Au départ cette pièce est composée de 23 actrices pour faire références aux 230 femmes emmenées en même temps que Charlotte Delbo. Cependant lors de son adaptation par Agnès Braunschweig, elles sont réduites à 3 actrices pour que ce soit financièrement jouable. Cette pièce est alors adaptée en 18 tableaux avec les 2 autres actrices : Edith Manevy et Caroline Nolot

Résumé : Nous avons pu voire cette pièce dans la salle du Colombier à Magnanville. Comme dit précédemment, cette pièce se déroule lors de la déportation de plusieurs femmes à Auschwitz. Dès le début les 3 femmes comprennent qu’il faut se serrer les coudes et que le plus important est que peu importe qui revient, il faut que la personne qui revient puisse raconter les vérités du camp. Très rapidement des doutes commencent à s’installer, plusieurs femmes arrivées en même temps qu’elles meurent. Mais elles se promettent qu’au moins une d’entre elles survivra pour pouvoir raconter ce qu’il s’est réellement passé.  Finalement, 2 d’entre elles survivent et rentrent du camp.

Ce que j’en ai pensé : C’est une pièce très intéressante qui permet de mettre la lumière sur l’expérience vécue par ces femmes à l’époque des camps. Le fait d’avoir comme décors simplement un cercle blanc au sol permet de rajouter cette touche d’espoir qui se propage tout au long de la pièce. L’émotion transmise dans la voix de la part des actrices est prenante. On sent qu’elles jouent cette pièce depuis longtemps et que cette pièce leur tient vraiment à cœur. Le passage où les actrices s’imaginent leur future vie à leur retour et pensent aux petits plaisirs qu’elles avaient avant de partir, comme les tartines grillées, rajoute un peu plus d’espoir et d’émotion car on peut s’identifier à cela. J’ai bien aimé la mise en scène réfléchie de la part de la metteuse en scène. Le passage où les 3 femmes discutent du camp, de la guerre et de la résistance tout en se passant le relais, pour montrer qu’elles sont toutes ensemble et que c’est un travail d’équipe ,est assez surprenant mais vraiment sympa à regarder. L’éclairage est aussi bien maitrisé avec l’alternance entre les parties claire et les parties sombres.  

Pour finir, cette pièce est vraiment importante dans la transmission de témoins des souvenirs des atrocités commis dans les camps surtout à notre époque où notre génération est exposée à énormément de fake news. Elle nous permet de comprendre que le travail de parole commencé par Charlotte Delbo, et Agnès Braunschweig doit être continué à notre tour.

Thomas Geffroy ,TG5 

Compte rendu théâtre 

Il s’agit d’une pièce de théâtre écrite par Charlotte Delbo et intitulée Je reviens de la vérité, jouée par 3 comédiennes.  La pièce présentait des femmes qui étaient dans le camp de concentration d’Auschwitz  lors de la 2nde  guerre mondiale. 

Il y avait 230 femmes qui étaient arrivées ensemble  dans le camp. On les voit dès leur arrivée, jusqu’à leur mort ou jusqu’à leur libération. Ainsi on découvre les conditions de vie horribles dans ces camps pour ces femmes. Elles se réveillaient très tôt le matin, puis restaient dans la grande cour durant au moins 3 h, été comme hiver pour l’appel. Elles avaient une seule tenue qu’elles ont gardée sur elles tout le long de leur séjour là-bas, elles dormaient avec, vivaient avec etc. Elles ne pouvaient pas se laver également. Durant les hivers glacials, elles n’étaient pas couvertes donc attrapaient des engelures, elles étaient frigorifiées, certaines sont même mortes de froid. On découvre également les « mouchoirs blancs », qui sont en fait des personnes des camps qui étaient plus fortes et dont le sort était la mort dans 3 mois car elles devaient déplacer les corps des enfants tués, les brûler, et plier leurs vêtements en échange de nourriture.  

Cette pièce de théâtre m’a beaucoup touché. En effet, on parle très peu des femmes dans les guerres ainsi j’ai apprécié découvrir cette pièce qui met en avant un sujet fort et sensible, tout en étant poétique et vraie. 

Pauline Langlois ,TG1

Charlotte Delbo est une écrivaine française, née le 10 août 1913 à Vigneux-sur-Seine et morte le 1er mars 1985 à Paris. C’est une femme résistante qui a été  déportée à Auschwitz en janvier 1943 avec 230 autres femmes. À son retour des camps, Charlotte décide de raconter et de parler pour que le monde sache la vérité sur les camps, et surtout pour ne pas oublier l’horreur vécue.

Comédienne et metteur en scène, Agnès Braunschweig décide d’adapter la pièce « Qui rapportera ces paroles ? » de Charlotte Delbo en une représentation qu’elle nomme «  Je reviens de la vérité », il y a au total 18 tableaux, tous autant touchants et prenants les uns que les autres. 

Nous avons pû voir cette représentation de 1h15 comprenant 3 femmes, ces 3 femmes qui représentent au final la totalité des femmes du convoi de Charlotte Delbo. 

Pour résumer cette pièce, 3 femmes arrivent à  Auschwitz, apeurées ne sachant pas ce qui va leur arriver ni ce qu’elles vont devenir. Nous suivons alors à travers les différents tableaux, leurs espoirs, leurs peines et leurs douleurs. Les 3 femmes incarnent des personnages avec des histoires différentes qui se complètent finalement très bien au milieu de ce calvaire, et nous ne pouvons qu’être touchés de la représentation qu’offrent ces femmes sur la scène. 

Au delà des paroles et de certains mots qui m’ont bouleversé et beaucoup touché, la représentation physique était tout aussi prenante . En effet , les positions de leurs corps, la respiration et leurs expressions de visage illustraient correctement le quotidien de ces femmes dans le camp. J’ai beaucoup aimé la disposition du décor, avec le cercle central mais aussi le jeux des lumières dans certains cas qui donnaient une toute autre dimension au tableau. De plus, comme l’a dit Agnès au moment de l’échange avec les questions, elle ne pointe pas du doigt les nazis ou autre dans ses tableaux, mais elle nous montre uniquement le point de vue des détenues, un point de vue qui est très touchant lorsqu’on s’aperçoit de la solidarité et de l’entraide dont ces femmes font preuve. Effectivement les 3 femmes résistent tout au long de leur retenue dans le camp, à toutes sortes d’épreuves : morts de leurs camarades, faim, froid, peur, cauchemars, envies suicidaires… etc.

J’ai vraiment apprécié cette représentation, je trouve que les 3 actrices jouaient parfaitement leurs rôles et on ne pouvait alors qu’imaginer l’enfer que les déporté(e)s vivaient. Cette pièce m’a beaucoup touché et je suis très contente que le lycée nous ait fait découvrir cela.

Emma Chaufton,TG5

Nous avons donc eu la chance d'assister à la représentation théâtrale "Je reviens de la vérité", une adaptation de l'œuvre de Charlotte Delbo mise en scène par Agnès Braunschweig. Ce spectacle s'inspire du récit poignant de Charlotte Delbo "Qui rapportera ces paroles?", dans lequel elle témoigne de son expérience en tant que déportée résistante au camp de concentration d'Auschwitz en 1943.
 Ce qui m’a le plus impressionné c’est la grande force de cette pièce qui réside dans la sobriété de sa mise en scène: avec seulement trois comédiennes  pour représenter les 230 femmes, les trois comédiennes incarnent à tour de rôle, chacune de leur côté, les différentes déportées évoquées par Delbo,et avec un décor réduit à un simple cercle blanc très mis en valeur . La réalisatrice parvient à recréer une atmosphère glaçante de vérité et de dénuement. Dès le lever de rideau ,on a vu, les trois actrices faire leur entrée sur scène vêtues d'habits symbolisant les femmes résistantes avant leur arrestation, elles sont habillées avec soin, soulignant leur appartenance à diverses catégories sociales françaises. Puis ,devant le public, elles entreprennent de se déshabiller lentement pour endosser la tenue grise des détenues. Ce changement de costume marque leur arrivée dans l'enfer du camp et le début de leur calvaire. Dès lors, vêtues de la tunique grise, coiffées d'un foulard , elles deviennent ces silhouettes anonymes et fantomatiques hantant l'univers concentrationnaire. Par de subtils jeux de postures et d'intonations ainsi que des gestes et des pas synchrones, elles incarnent tour à tour les multiples déportées dont Delbo fut témoin. 

Ce qui m'a le plus marqué, c'est la façon dont le spectacle parvient à restituer l'indicible cruauté des lieux tout en gardant une certaine poésie grâce notamment à la beauté des mots de l'auteure. On en ressort profondément bouleversé mais aussi conscient de la force de l'amitié et de la résistance que certaines sont parvenues à opposer à l'horreur, une solidarité notamment représentée par des tours de cercle "en relais" entre elles, la solidarité qui unissait ces femmes. Lorsqu'une actrice mime douleur et épuisement, l'autre vient spontanément prendre le relais.

J’ai aussi apprécié le jeu en miroir habilement chorégraphié par Agnès Braunschweig qui souligne toute l'importance du soutien mutuel dans la survie, au cœur même de cette barbarie inhumaine. Il rend hommage à la solidarité dont certaines déportées surent faire preuve.

Malgré la gravité du sujet, la maîtrise de mise en scène d'Agnès Braunschweig fait de ce spectacle un moment fort au théâtre. Une adaptation poignante qui renouvelle le genre avec brio.

RAMBELOSON MITIA BRYAN ,TG1

Compte rendu de la pièce de théâtre

Originellement une pièce de Charlotte Delbo intitulée  « Qui rapportera ces paroles ? », «je reviens de la vérité » est une adaptation réalisée par Agnes Braunschweig qui compte 3 actrices à la place des 23 originales. En revanche, dans cette pièce, les actrices jouent plusieurs personnages, par exemple, Edith Manevy joue les filles de moins de 20 ans. Présentée pour la première fois en 2016, cette pièce met en scène la dureté et l’inhumanité des camps de concentrations. Elle n’est donc pas un spectacle mais une scénographie épurée où les silhouettes de trois comédiennes se détachent sur un cercle immaculé, à l’image des femmes dans le camp d’Auschwitz.  Ces 3 artistes font donc résonner les paroles des résistantes déportées à travers une tragédie, des douleurs et les miracles de la solidarité mais également par le biais d’un témoignage dénué de haine et nourri d’espoir.

A travers cette pièce, Agnès Braunschweig fait le choix de la sobriété et du dénuement dans une mise en scène qui veut faire entendre la parole de Charlotte Delbo. Les phrases sont profondes et le deviennent davantage du fait du jeu des actrices qui illustrent d’une certaine manière ce qu’il se passe dans la tête des déportées. Les cris, les gestes, les expressions faciales, les déplacements permettent à travers leurs simplicités de comprendre tous les maux des déportées ainsi que leurs espoirs en une liberté et une survie qui semble irréelle car « plus personne ne tient encore à la vie » .

Au début bien différentes physiquement, vêtues et coiffées, élégantes, à la mode de l’époque, ces dernières, quelques temps après être rentrées dans le cercle emprisonnant personnifiant Auschwitz, ont leurs cheveux rasé et portent les mêmes tenues grises. Les personnalités différentes ,bien visibles au début, s’effacent peu à peu pour illustrer lentement la déshumanisation de ce camp. De plus, les verbes qui, à l’aube, étaient personnels disparaissent au profit de verbes collectifs afin d’appuyer la dépersonnalisation qu’entrainait l’emprisonnement. Uniformisées, elles vont par la suite semer le journal de la vie dans les camps de la mort. Un journal intime des doutes, des effrois, des pertes, des espoirs ainsi que des décès, des tentatives, des faims, des froids, des cruautés. Mais surtout des fraternités, des luttes, des rêves, des chaleurs humaines qui sont la seule réponse à l’abject. En effet, au fur et à mesure des monologues, dialogues et chœurs, on voit et on comprend que l’ensemble s’amenuise du fait de la maltraitance, du froid dû à la neige glaciale et mortelle du camp (personnifié par la blancheur du cercle) ou bien d’autres raisons encore.

En bref cette pièce permet de par sa simplicité de décor et de jeu de marquer l’esprit et l’âme profondément en donnant des visages, des voix, des mots aux images très abstraites que l’on se fait de cette dure réalité qu’incarnaient les camps.

Mouhoubi Déhia , TG1

Au cœur de l'émotion, "Je reviens de la vérité" se révèle comme une adaptation théâtrale particulièrement émouvante de "Qui de nous rapportera ces paroles ?", écrit par Charlotte Delbo. Sous la direction d'Agnès Braunschweig, metteuse en scène et comédienne, cette pièce tragique met en scène trois comédiennes dans un décor sombre, accompagné d'un cercle blanc disposé au centre de la scène. Ces trois femmes, vêtues de gris et coiffées de couvre-chefs gris, représentent les ombres des 230 déportées du seul convoi de résistantes envoyé à Auschwitz le 24 janvier 1943. Elles expriment leurs paroles et racontent leurs histoires tout au long de la pièce, dépeignant des morts tragiques comme celle de Claire, des personnages emplis d'espoir, et d'autres épuisés, évoquant des conditions de vie déplorables.

La profonde tristesse du destin des femmes est accentuée par une ambiance morose, soulignée par un éclairage plutôt ténébreux, et des tenues qui reflètent l'absence de vitalité, ainsi que des paroles marquantes. Parmi ces répliques touchantes, celle-ci résonne particulièrement : "On n'attend pas la mort, on s'y attend", témoignant de la mélancolie présente. Cet opus dramatique permet de redonner vie aux victimes d'Auschwitz, ce lieu de déshumanisation. Malgré l'omniprésence de la morosité, l'histoire se termine sur une note positive car certaines survivent.

D'un point de vue personnel, cette œuvre théâtrale m'a permis de ressentir des émotions fortes et d'en apprendre davantage sur les victimes des camps de déportation*. Selon moi, c'était une expérience poignante, enrichissante et captivante. Le choix audacieux de représenter 23 personnages avec seulement 3 comédiennes m'a intrigué et impressionné. Je recommande vivement la lecture de l'œuvre de Charlotte Delbo et le visionnage de cette production théâtrale.

Adams Nour, TG1

Charlotte Delbo a écrit une pièce nommée Qui rapportera ces paroles ? . Elle raconte alors son histoire, une déportée qui a été emmenée à Auschwitz-Birkenau, elle raconte tout du début jusqu'à la fin. La pièce est initialement composée de 23 actrices pour faire un parallèle aux 230 femmes emmenées dans le convoi de Charlotte Delbo. Je reviens de la vérité est une adaptation de cette pièce par Agnès Braunschweig, une femme qui a été touchée par la pièce mais qui l’a modifiée pour le côté matériel et financier, et l’a réduite alors à 3 actrices. La pièce est alors refaite en 18 tableaux avec en plus 2 actrices : Édith Manevy et Caroline Nolot.

RÉSUMÉ : Nous sommes allés avec notre classe de terminale dans la salle du Colombier à Magnanville pour assister à cette pièce. Une pièce d'une heure quinze qui nous parle de la déportation de plusieurs femmes à Auschwitz. Ces femmes comprennent l'importance de la solidarité dès le début, puis à travers la pièce perdent un peu espoir en voyant toutes ces femmes mourir dans le camp, mais elles croient en leur survie et deviennent anciennes dans le camp, elles se parlent et discutent, et se promettent au final que quel que soit le sort de chacune, au moins une seule reviendra chez elle pour pouvoir parler de ce qu'il s'est réellement passé dans ces camps. À la fin, seulement 2 d'entre elles survivent et rentrent du camp (dans le convoi de Charlotte Delbo , 49 survivent sur les 230) .

AVIS : C'est une pièce intéressante qui témoigne du calvaire vécu par ces femmes à l'époque des camps nazis, on ne peut que s'intéresser à cette pièce qui dépeint des horreurs récentes. Le décor posé et le jeu de lumière simple permettent de se concentrer sur les 3 personnages, qui jouent d'une façon remarquable (très bon « acting » !!). Le changement de temps, passer de la nuit à la journée en modifiant les lumières, rajoute beaucoup de rythme à la pièce, on ne s'ennuie vraiment pas. De plus, l'histoire avance assez rapidement, une déportation assez longue racontée en seulement 1 h 15 ne peut qu'être prenante. Les moments rythmés où les actrices courent autour du cercle lumineux, puis les moments calmes où elles sont au sol en train de dormir sont très maîtrisés et donnent envie de suivre le reste de la pièce. Même ces petits moments où elles parlent de leur vie d'avant les camps, au milieu de toute cette horreur, est un réel plus dans cette pièce.

Alors on comprend que cet effort de témoignages est primordial et qu'on se doit de transmettre cette histoire par plusieurs moyens, ici, c'est surprenant, car c'est fait par le théâtre, mais les livres qui en parlent ou encore les films sont tout aussi importants.

Charlotte Delbo a écrit une pièce nommée Qui rapportera ces paroles ? . Elle raconte alors son histoire, une déportée qui a été emmenée à Auschwitz-Birkenau, elle raconte tout du début jusqu'à la fin. La pièce est initialement composée de 23 actrices pour faire un parallèle aux 230 femmes emmenées dans le convoi de Charlotte Delbo. Je reviens de la vérité est une adaptation de cette pièce par Agnès Braunschweig, une femme qui a été touchée par la pièce mais qui l’a modifiée pour le côté matériel et financier, et l’a réduite alors à 3 actrices. La pièce est alors refaite en 18 tableaux avec en plus 2 actrices : Édith Manevy et Caroline Nolot.

Noé Yahiaoui ,TG5

Charlotte Delbo est une écrivaine française, elle est née le 10 aout 1913 et morte le 1er mars 1985 à Paris. Charlotte Delbo a été déportée à Auschwitz de janvier 1943 jusqu’en janvier 1944, à Ravenbruck de janvier 1944 à avril 1945.

Charlotte Delbo  s’est engagée en 1941 dans la résistance avec son mari, nommé Georges Dudach, ils ont été arrêtés et son mari est mort fusillé, puis elle a été déportée avec 230 femmes qui sont aussi résistantes . Charlotte Delbo faisait partie des 49 rescapées de ce convoi. Lors de sa déportation, elle décide qu’elle écrira à son tour une œuvre sur ce qu’elle a traversé. Après avoir écrit plusieurs livres, elle décide d’exprimer son expérience du camp par le biais d’une pièce de théâtre car elle travaillait avec un metteur en scène nommé Louis Jouvet, donc cela a permis à Charlotte Delbo  d’exprimer son expérience sous la forme d’une pièce de théâtre. La pièce de théâtre a vu le jour et s’intitulait QUI RAPPORTERA CES PAROLES ? Par la suite, la pièce a été reprise puis adaptée par Agnès Braunschweig qui est une comédienne et metteure en scène, elle a renommé la pièce JE REVIENS DE LA VERITÉ. Cette pièce a été adaptée en ayant 3 femmes à la place de 23. Cette pièce de théâtre est représentée par 3 silhouettes de comédiennes qui se détachent sur un cercle impeccable et elles montrent les souffrances endurées. Ces 3 femmes prennent le rôle de plusieurs femmes.

Par la suite , j’ai trouvé la pièce très touchante et très intéressante car elle arrive à représenter ce que des milliers de personnes ont vécu (souffrances , pertes de membres de sa famille , froid , famine , manque de sommeil etc…)dans ce camp .Je l’ai aussi trouvé très touchante car les souffrances ont été pour la plupart représentées sous nos yeux sans que ça heurte notre sensibilité afin qu’on s’imagine bien et pour qu’on arrive à ressentir ce qu’elles ont vécu et pouvoir se mettre à leurs places .Cette pièce a permis d’exprimer l’importance  de ne pas oublier ce qu’il s’est passé à l’époque et pour marquer dans les mémoires cette période  historique qui est tragique.

Sarah El Fatih , TG5

Je reviens de la vérité d'Agnès Braunschweig

Je reviens de la vérité est une adaptation de "Qui rapportera ces paroles ?" de Charlotte Delbo. Cette pièce parle de la déportation de Charlotte Delbo jusqu'à sa libération. Cette dernière a donc écrit cette pièce afin de raconter son histoire ainsi que celle de toutes les femmes avec qui elle était dans le camp. Lors de sa déportation, elles étaient 230 femmes, résistantes. Elles ont été amenées au camp d'Auschwitz Birkenau.

On commence par voir une de ces femmes, Françoise, qui veut se suicider de désespoir. Elle ne voit plus aucune raison de vivre et préfère mourir par elle-même et garder un peu de dignité plutôt que de finir tuée par le camp. Cependant ses deux "amies" vont lui donner des raisons de rester en vie, la raison majeure étant le devoir qu'elles avaient de raconter leur histoire au monde entier. Elle finit par les écouter. On peut voir par la suite que l'existence qu'elles mènent dans le camp et leur quotidien est horrible mais qu'elles s'efforcent de se battre. On entend beaucoup leurs pensées, leurs espoirs notamment.

Si au début de la pièce elles étaient 3 (23 rôles joués par 3 comédiennes) : Françoise, Gina et Denise, à la fin il n'en reste qu'une, cela devient donc son devoir à elle de raconter leur histoire.

Cette pièce permet de réaliser l'horreur des camps et de ce que les déportés vivent là bas. Elle démontre aussi le courage des femmes présentes, ainsi que leur forte volonté.

J'ai aimé cette pièce car on comprenait très bien ce que l'auteure a vécu (et donc ce que les autres femmes ont vécu aussi). La pièce était dynamique malgré la thématique et les différents moments de hauts et de bas étaient très bien illustrés.

Farah JALLAF TG5.

Je reviens de la vérité, Agnès Braunschweig

Je reviens de la vérité est une adaptation de la pièce de Charlotte Delbo, Qui rapportera ces paroles ? . Je reviens de vérité est l’adaptation de Agnès Braunschweg. Cette pièce raconte l’histoire de Charlotte Delbo, de sa déportation à sa libération.

Charlotte Delbo a écrit cette pièce pour témoigner de sa déportation, elle a été déportée en même temps que 230 autres femmes résistantes.

L’action de cette pièce de théâtre se passe dans le camp d’Auschwitz Birkenau, plus particulièrement dans le quartier des femmes. L’histoire parle de Françoise qui veut mettre fin à ses jours. En effet, ce qu’elle vit au camp lui est insoutenable : la peur, l’angoisse, l’incompréhension, les morts qui s’accumulent et plus aucun espoir. Ces compagnes vont alors se relayer pour trouver un sens au fait de rester en vie. Tout d’abord il y a la nécessité de vivre pour protéger et soutenir les plus petites mais surtout, les femmes se disent qu’il va falloir rester en vie pour témoigner de tout ce qui s’est passé. Elles se doivent de raconter, une fois que tout ça sera finit, la vérité au monde.

L’existence dans les camps était un calvaire innommable et ces femmes montrent à quel point trouver du sens à cette vie a été un combat au quotidien.

Dans cette pièce de théâtre on ne voit pas vraiment la réalité de la vie des femmes, mais on accède à leurs pensées, à leurs interrogations et aussi à leurs espoirs.

La pièce débute avec 3 femmes, Françoise Gina et Denise, et se termine avec une seule survivante. C’est elle qui aura le devoir et la responsabilité de témoigner de l’indicible.

Pour conclure, Charlotte Delbo montre que dans cet univers mortel et sans espoir, la force de ces femmes résistantes a aussi été de mettre en lumière l’amitié, l’humanité et l’espoir.

J’ai beaucoup aimé le thème de la pièce et écouter les paroles de ces femmes. Ce qu’elles ont vécu parait irréel. La mise en scène est un peu particulière et il faut vraiment écouter les sens des paroles.

Lisa Vignolles TG5

Le mardi 16 janvier, nous sommes allés voir une pièce de théâtre qui se nomme «Je reviens de la vérité », au Colombier, salle de spectacle à proximité de notre lycée.

C’est une pièce de théâtre émouvante qui raconte l'histoire de trois femmes (23 dans la vraie représentation car il y’avait 230 déportées) pendant la Seconde Guerre mondiale. Les actrices jouent le rôle de déportées, vivant des moments difficiles dans les camps de concentration. La pièce montre leurs relations et comment elles luttent pour rester fortes malgré les épreuves terribles.

Elle explore les côtés sombres de cette période de l'histoire, montrant les injustices et les souffrances, mais aussi la force des liens entre ces femmes. "Je Reviens de la Vérité" ne se contente pas de parler d'événements historiques, mais plonge dans la vie intime de ces femmes, offrant une réflexion sur la manière dont les gens peuvent rester forts face à des moments difficiles.

La mise en scène et le jeu des actrices rendent l'histoire émouvante et captivante. La pièce honore les vraies histoires de courage de femmes déportées. C'est bien plus qu'une simple pièce de théâtre ; c'est un témoignage poignant qui rappelle les moments difficiles du passé tout en respectant la mémoire de ceux qui ont vécu ces moments difficiles.

Laqhal Amine,TG5.

Je reviens de la vérité est une pièce de théâtre de Charlotte Delbo qui raconte sa terrible épreuve dans les camps. Il y a 3 actrices mises en place sur scène où on les voit dans des conditions difficiles dans le camp d’Auschwitz. Entre tristesse et espoir, cette pièce nous laisse imaginer une fin heureuse par moment, tout comme la pire. Cette œuvre est évidemment une trace importante pour ne jamais oublier ce qu’ont subi les déportés et permet de développer un esprit critique sur la seconde guerre mondiale. Nous voyons également tout au long de la pièce les 3 actrices s’entraider pour survivre pour témoigner de ce qu’elles ont vécu. Le jeu des actrices nous a permis de nous plonger pleinement dans la pièce ainsi qu’une bonne mise en scène .Par exemple, lorsque ces dernières tournent en rond pour faire donner un effet de durée dans le camp, cela nous permet une compréhension plus facile de la pièce.

Yanis Touadi ,TG5.

COMPTE RENDU :de Je reviens de la vérité , adaptée de  Qui rapportera ces paroles ? - Charlotte Delbo

En juin 1940, neuf mois après le début de la Seconde Guerre mondiale, la France est vaincue par l’Allemagne, mais il reste des hommes et des femmes qui ont su résister face à l’armée allemande après cette défaite.

 Charlotte Delbo, écrivaine française et résistante lors de la Seconde Guerre Mondiale, est une des 49  rescapées (des 230 femmes) du convoi où elle avait été déportée le 24 janvier 1943 , « le convoi des 31 0000 » à Auschwitz. Elle écrit alors plusieurs œuvres en mémoire de son expérience, dont Qui rapportera ces paroles ?

Cette pièce de théâtre ré-adaptée avec 3 actrices jouant 23  personnages dont les plus évoqués sont Gina, Françoise et Agnès qui représentent les âges différents du convoi. Au début le désespoir et les idées noires se ressentent face aux longues journées de calvaire, de froid et de faim, mais plus tard, une volonté de survivre et de solidarité se crée entre ces femmes. Elles veulent ainsi pouvoir « rapporter ces paroles », revenir pour dire, pour raconter. C’est alors qu’à certains moments la motivation et la résilience augmentent à des échelles différentes selon chacune d’elles

Dans la pièce, le choix de langage fort nous impacte et permet de nous faire ressentir le calvaire et la misère de la situation. Par ailleurs, la mise en scène en forme de cercle à laquelle nous avons assistée, nous laisse l’aspect d’un quotidien répétitif tel un cercle vicieux.

A la fin, Gina, à qui on donne un poste horrible avec un travail inhumain, choisit de se suicider plutôt que de participer aux crimes commis à d’innocents enfants.

Ce théâtre fait ressentir aux spectateurs l’aspect puissant de solidarité que la situation misérable a créée, on n’en apprend aussi plus sur l’horreur d’Auschwitz. Et enfin, on remarque de façon flagrante que malgré tout, la résistance pour laquelle elles ont été déportées persiste toujours, notamment avec le suicide de Gina qui choisit plutôt qu’obéir à d’affreux commandements, de s’opposer en se donnant la mort car effectivement, comme dit dans le début de la pièce, le suicide est le « seul droit qui me reste ».

El Khaddari Maryam,TG1.

Lire la suite

Conseils de révision pour le DST des TG1/5 sur «la marche à la guerre »

24 Janvier 2024 , Rédigé par profs Publié dans #Terminale histoire

Rappels:

•   ce devoir aura lieu mardi 30.01 pour les TG5 et jeudi 8.02  pour les TG1

•   sous la forme d'une «Analyse de documents » d'Histoire

Rappels pour la rédaction , votre devoir doit comporter :

•  une petite intro (présentation du sujet[amorce]  puis des docs + pbq + annonce du plan)

•  2 ou 3 parties (on saute une ligne entre chaque mais on n'écrit pas « I. » , « II. » etc) où vous CITEZ les docs (« ... » pour les textes, description pour les images)

•  une  conclusion avec réponse à la pbq ,  critique des docs (ouverture  = bonus)

Il faut donc revoir la méthode avec :

       _les  DST du 1er trimestre

_les pages méthodes du manuel (p 328-331 + p58-59)

Les révisions doivent s’effectuer à l’aide :

_du cours

_du travail en ½ groupes sur la Guerre d’Espagne (BD/film)

_du manuel p 52-57; « Révisions » p 62-63 + p76 (A-1)

Les notions et définitions suivantes doivent être maîtrisées :

Komintern/ pacte Antikomintern ; pacifisme /appeasement /peur du communisme ; Guerre d’Éthiopie ; « espace vital »/Anschluss;Conférence de Munich (septembre  38)/Sudètes/Bohème-Moravie et Memel ; Italie/Albanie; Pacte germano-soviétique; Guerre d’Espagne (1936-39) /Frente Popular/République espagnole/Franco ; Axe Rome-Berlin ; Brigades Internationales (communistes/socialistes/anarchistes) ; Guernica ; Attaque de la Pologne (1er septembre 1939).

Pensez à faire le lien avec la partie I sur « les totalitarismes » .

Lire la suite

CR de la pièce de C. Delbo au Colombier

24 Janvier 2024 , Rédigé par profs Publié dans #Culture - Art - Musique

Compte rendu – Je reviens de la vérité

Mise en contexte_

Je reviens de la vérité de Charlotte Delbo est une pièce de théâtre du 20e siècle où la dramaturge témoigne de son périple dans le camp de concentration et d’extermination d’Auschwitz-Birkenau. Cette pièce a été mise en scène par Agnès Braunschweig d’où son adaptation en 23 tableaux et trois actrices (précédemment vingt-trois acteurs).

Elle se joint à deux autres actrices dans cette pièce : Edith Manevy et Caroline Nolot. Nous avons vu cette représentation dans la salle du Colombier à Magnanville.

Résumé_

Cette pièce en 23 tableaux se déroule lors de la déportation de plusieurs femmes dans le camp de concentration d’Auschwitz entre 1943 et  1945. Dès leur arrivée au camp elles se soudent afin de tenir face à la violence à laquelle elles sont exposées. Les jours passent non sans dégâts : plusieurs femmes de leur groupe ont déjà péri dans cette « épreuve ». Le moral affaibli, ces femmes se promettent de survivre afin de témoigner de leur histoire. Certaines doutent de leurs capacités à tenir face à un tel défi mais ensemble elles tiendront et leurs mots parviendront à nous.

Mon appréciation_

Le choix du cercle blanc au sol représentant le centre de la scène permet de rajouter une pointe d’espoir au milieu d’une pièce au destin dramatique. Le choix d’un décor très sobre afin de faire mettre en exergue les mots de l’auteure me semble être une bonne réflexion de la part de la metteuse en scène. L’émotion dans le jeu des actrices témoigne de leur attachement à cette pièce même si, pour ma part, j’aurais aimé une variété d’émotions accrue et des jeux plus forts en expression faciales, notamment lorsque les femmes encore prisonnières s’imaginent un retour à une vie classique avec les plaisirs simples de l’existence. Ce passage de la pièce est ma scène préférée ; lorsqu’on sent l’espoir renaitre au sein de ses femmes et que leurs paroles nous font finalement prendre du recul sur la chance que l’on a de tout simplement croquer dans une tartine de pain grillée alors qu’elles n’ont que l’espoir et l’entraide comme seuls carburants. La scène où ces femmes métaphorisent l’aide qu’elles apportent à la résistance en se passant le relai autour du cercle m’a plutôt surpris. Cette liberté de mise en scène apporte de la modernité à une pièce plutôt classique.

Conclusion_

Je reviens de la vérité est une pièce où l’on s’attache petit à petit aux personnages et où le témoignage d’une autre époque nous fait prendre conscience de ce que toute une génération a enduré. On remercie finalement Charlotte Delbo d’avoir trouvé la force pour nous rapporter ce témoignage poignant de vérité.

Elias Martin – Tgen5

Agnès Braunschweig, comédienne et metteuse en scène de la pièce « Je reviens de la vérité » adapte la pièce de théâtre « Qui rapportera ces paroles ? » de Charlotte Delbo.

Dans la pièce "Qui Rapportera Ses Paroles ?" Charlotte Delbo raconte l’histoire déchirante de sa déportation vers Auschwitz. Delbo part en janvier 1943 avec un convoi spécial de 230 femmes résistantes et, à son retour, elle se sent obligée de témoigner pour éviter que ces moments tragiques ne soient oubliés. Dans ce convoi , se trouvent des femmes politiquement engagées arrêtées pour résistance active. Charlotte Delbo a commencé à écrire sa pièce « Qui Rapportera Ses Paroles ? » pendant son séjour dans les camps de concentration et a choisi de raconter son histoire grâce au théâtre, une décision inspirée par son métier (assistante de Louis Jouvet) et influencée par son amour du théâtre. La pièce originale comportait 23 personnages, exprimant le désir de Delbo d'honorer chaque déporté. Cependant, pour des raisons économiques, Agnès Braunschweig, la metteuse en scène, a choisi une adaptation avec trois comédiennes. Ainsi, la scène raconte à travers les comédiennes, les horreurs et la vie de ces femmes déportées.

Deux cents femmes de divers horizons se joignent aux quinze mille déjà présentes dans le camp. Chaque jour, des centaines meurent tandis que d'autres arrivent. La vie de chacune semble insignifiante, mais l'espoir réside dans le retour possible de l'une d'entre elles pour témoigner des horreurs vécues. La lutte collective pour la survie met en avant des personnages tels que Francesca, Claire et Dima, qui nous font comprendre que chaque vie compte, dans l’espoir de faire parvenir au monde extérieur la vérité des horreurs vécues.

Les déportées sont constamment menacées par leur environnement, Si elles sortent du rang, traînent les pieds, ne courent pas assez vite, ne comprennent pas un ordre ou une insulte, ne restent pas immobiles cinq heures dans le froid, la mort les attend. Même un rhume peut être mortel à cause du grand froid qui règne. Les déportées vivent constamment sous la menace de la mort dans un environnement hostile. La moindre déviation des règles peut être fatale.

Avant la déportation, ces femmes étaient des résistantes, vivant dans l'ombre, résistant dans des conditions difficiles et dépendant du soutien mutuel. Leur résistance implique des liaisons, le transport de matériel stratégique, et parfois, l'abandon total de la vie quotidienne, illustré par Marguerite rejoignant un maquis avec une détermination inébranlable.

Les anciennes déportées ont des privilèges, notamment la possibilité de conserver quelques centimètres de cheveux sans être tondues puisqu'elles connaissent les quelques failles du camp. Elles bénéficient d'un certain respect parmi les déportées. Leur expérience et leur capacité à éviter certaines pratiques du camp deviennent des avantages liés à leur ancienneté.

Point de vue personnel:

J'ai vraiment adoré la pièce ! C'était remarquable parce que même s’il y avait plusieurs rôles et personnages joués par les femmes, c'était facile à comprendre. La pièce était vraiment émouvante et montrait vraiment bien les horreurs des camps de concentration. Le jeu des comédiennes était incroyable, j'ai été captivée du début à la fin. Après la présentation, je suis même allée les saluer personnellement pour leur dire à quel point j'avais aimé leur performance. C'était une pièce aussi intéressante que touchante.

J’en profite pour remercier l’équipe pédagogique qui nous a permis d’assister à la pièce.

Inès Charfi , TG1

Je reviens de la vérité

Résumé :

La pièce de théâtre est jouée par 3 comédiennes qui interprètent les rôles de femmes déportées dans le camp de concentration d’Auschwitz et qui vivent un vrai calvaire.

Tout d’abord, on remarque une des femmes qui souhaite en finir et veut s’ôter la vie; une autre femme essaie de la raisonner pour qu’elle renonce à cette idée et elle y parvient. Puis les femmes évoquent leur quotidien terrible en guise de témoignage comme porter des briques gelées ou marcher en étant à bout de force mais aussi leurs cauchemars. Ensuite l’une des femmes déportées est bouleversée par la perte de sa sœur à qui elle tenait tant mais que les nazis n’ont pas voulu laisser en vie car elle était trop jeune. Toutefois, les 3 femmes parlent de leur espoir de sortir du camp. En effet au lieu de dire « Si je rentre » elles diront « Quand je rentre » afin de se motiver. De plus, ces 3 femmes déportées parlent de leurs désirs comme être dans un grand lit propre, des draps propres, mettre du parfum, manger des tartines grillées de chocolat. Ces désirs sont concentrés sur l’hygiène, le confort et la nourriture, choses dont elles manquent fortement dans les camps. Enfin, la pièce se finit de façon tragique car après avoir parlé de leurs espoirs de pouvoir enfin sortir, Julia l’une des 3 filles a été interpelée par une des femmes des mouchoirs blancs qui lui ordonne de faire partie des leurs. C’est-à-dire celles qui s’occupent de déshabiller les corps des enfants gazés et de jeter les dépouilles de ces pauvres malheureux dans le feu. Après cette annonce, Julia devient soudain silencieuse et lorsque la plus petite des 3 femmes qui est âgée de 16 ans s’est endormie, elle fait part de cette terrible nouvelle à son amie et lui confie qu’elle ira en finir et qu’elle irait vers les barbelés pour s’électrocuter. En s’y dirigeant, elle a été vue par la sentinelle et s’est fait tirer dessus avant qu’elle puisse s’électrocuter.

Mise en place de la pièce :

La mise en scène est dynamique car les comédiennes se déplacent en mouvement : tourner, courir, se coucher, s’asseoir. Elles ont une expression du visage qui est triste et mélancolique, tout en parlant d’espoir.

Entretiens élèves et comédiennes :

Les comédiennes ont répondu aux questions posées par les élèves comme :

  • Cette pièce de théâtre n’est pas féministe mais représente la solidarité entre femmes
  • Un seul mot de la pièce originale (Qui rapportera ses paroles) a été changé pour faciliter la compréhension : « rôti » à « tartine grillée »
  • Dans la pièce originale il y a 23 comédiennes
  • La comédienne a répondu qu’elle avait décidé de se déplacer en courant pour accentuer l’effet solidaire et courageux des femmes en imitant le relai car elles courent l‘une après l’autre.

Avis personnel :

J’ai beaucoup apprécié le soutien et l’entraide présents entre les femmes déportées des camps et j’ai trouvé intéressant le fait de mettre en évidence le vécu douloureux de toutes ces femmes dans une pièce de théâtre représentée par des comédiennes talentueuses. J’ai aussi bien aimé le passage où elles racontent ce qu’elles feront « Quand elles sortiront » et qu’elles gardent espoir, parlent de leur rêve, de leur expérience à vivre et surtout de leur liberté. En revanche, j’ai été vraiment triste et déçue de la fin car j’aurais vraiment aimé qu’elles réussissent à sortir ensemble du camp de concentration. Néanmoins, j’ai trouvé le geste de Julia vraiment très courageux, car elle a voulu en finir avec sa vie pour ne pas commettre un acte inhumain. Elle a donc fait preuve d’une grande bravoure et de bonté ce qui est plus qu’honorable.

Camille Thiberge TG5

Compte-rendu
Adaptation de la pièce “Qui rapportera ces paroles?”
Sortie 16 Janvier 2024
Sommaire:
➜Organisation (heures)
➜La pièce (bio & résumé)
➜Adaptation/jeu
➜Lumière
➜Avis

La pièce :
La pièce de théâtre est une adaptation de la pièce de Charlotte Delbo, qui comporte 23
comédiennes, et 3 actes. Dans le premier acte, il y a toutes les femmes, puis dans le deuxième
plus que 10, et dans le troisième plus que 3.
Cependant, pour des raisons économiques comme logistique, la pièce a été revisitée ici pour
qu’elle convienne à 3 comédiennes. (Édith, Caroline et Agnès)
En résumé :
La pièce porte sur l’histoire de 230 femmes, déportées à Auschwitz en tant que résistantes.
Elle commence sur la question du suicide qui reviendra fréquemment. 3 comédiennes sont sur
scène et 2 d’entre elles expliquent qu’il ne faut pas se suicider pour ne pas donner d’idées aux
autres et ainsi augmenter les chances qu’une d’entre elles revienne du camp pour compter leur
histoire.
Puis nous avons la présentation de Marie, une fille de 16 ans qui a été déportée avec toute sa
famille. Il n’y a qu’elle qui a échappé à la chambre à gaz, et a été placée dans ce camp. Elle se
sent seule et tout de suite, nous remarquons la solidarité qui unit ces filles et femmes !
Denise et Monique vont prendre sous leur aile la nouvelle.
Les 3 femmes se retrouvent par la suite dans les rangs, et apprennent le décès de Claire : la tête
fracassée.
Nous apprenons un peu mieux à connaître les endroits du camp :
Le camp est divisé en plusieurs secteurs, et le bloc 25 semble inspirer de la peur à toutes ces
femmes.
Elles appellent ce lieu « la prison de la prison » où sont placées les femmes qui ne peuvent pas
travailler, la cour de ce bloc est jonchée de cadavres et une fois par semaine des prisonniers, en
échange d’un meilleur traitement, s'occupent de nettoyer la cour.

Puis la pièce bascule sur un moment plus heureux et optimiste où elles parlent de l’espoir
qu’elles ont de rentrer. Mais en parlant elles s’aperçoivent qu’à leur retour, les autres ne
voudront sans doute pas écouter leur histoire ou ne les croiront pas.
La scène suivante se passe le soir :
Elles parlent et s’imaginent faire un salon de thé, faire du chocolat, elles sourient, s’amusent, on
le sent dans leurs voix, elles se rassurent d’une certaine façon en imaginant une suite après les
camps.
Ce qui met un terme à cette ambiance et promeut le retour à la réalité est la connaissance
qu’une femme de plus est morte à ce moment.
Une des femmes reste réveillée cependant, pour raconter ses rêves, se faire avoir par les chiens
du camp, ou encore revenir chez elle et avoir l’impression que personne ne l’écoute, mais plus
important, le réveil, le retour à la réalité ou elle retrouve Renée ou Annie endormie à ses côtés.
Puis, le jour suivant sans doute nous apprenons la mort de la sœur de Berthe, due a une
pneumonie et là encore le thème du suicide revient, et encore une fois la solidarité entre les
femmes se fait ressentir puisque Madelaine va essayer de l’aider.
Pourtant la peur d’être un des cadavres est explicitement dit !
On apprend que pour divertir, Françoise joue toute seule des pièces de théâtre pour les autres.

Ensuite, une scène est décrite : où les déportées devaient former dans le froid un carré et ne
plus bouger pendant des heures. Elizabeth et Marie sont mortes pendant cet exercice, et Renée
meurt peu de temps après à cause du Typhus.
Une nouvelle fois une des femmes explique qu’elle avait voulu se suicider mais qu’elle ne voulait
pas laisser Denise seule.
Nous apprenons qu’ils utilisaient des pissenlits pour leurs bienfaits, mais qu’un jour une femme,
s’est retrouvée face à face à un des chiens qui lui mordit le cou et la traina. La femme mourut
quelques minutes après.
Les appels étaient faits entre 3h et 7h du matin. Et on nous explique enfin comment
généralement les déportées mourraient : ici soit parce qu’elles buvaient de l’eau polluée, soit
parce qu’elles étaient déshydratées, soit simplement par la vie là-bas.
On retrouve une scène de nouveau où nous avons de l’optimisme, « si je rentre » est banni et
remplacé par « quand je rentrerai », et les femmes évoquèrent l’image d’un parc ou elles
pourraient se promener.
Enfin, la pièce se termine sur Gina, une des 3, qui est prise dans « les mouchoirs blancs » qui
doivent déshabiller les cadavres des enfants avant de les faire incinérer. Gina n’a donc cette fois plus de choix:
Elle part s’électrocuter aux barbelés et finalement se fait abattre avant d’y arriver.
Les 2 autres femmes ont pu partir, et essayer de refaire leur vie.

Adaptation et jeu :
Pendant la pièce, plusieurs fois, les comédiennes firent la chenille pour imiter les rangs dans les
camps. Plusieurs autres éléments de la pièce comme les sifflements ou la marche qu’elles
prirent, faisaient penser au train, ou à l’alarme du camp.
Au début de la pièce, on peut voir la transformation : des femmes des années 30, devenues de
simples prisonnières avec ce changement de costume.
Lumières :
La lumière a joué aussi un grand rôle dans l’ambiance. En effet nous basculons d’une
atmosphère lourde, à un soupçon d’espoir et vice-versa. Lors des scènes tristes ou effroyables
la lumière était froide, et était peu présente. Au contraire, lorsqu’il y avait des rêves racontés, de
"bons moments" ou autres, la lumière était chaude et présente éclairant ainsi la scène entière.
Avis :
La pièce est vraiment originale. Je ne m’attendais pas à ce qu’elle soit aussi prenante et me
mette dans autant d’états. Le montage, la mise en scène, et les comédiennes.. Tout marchait !

Nathan Collignon TG5

Je reviens de la vérité

Irsani Hania TG5

Charlotte Deblo est une écrivaine française née en 1913 et morte en 1985 à Paris. Elle a été déportée à Auschwitz de janvier 1943 à janvier 1944 puis à Ravensbrück de 1944 à 1945.

Elle s’est engagée en 1941 dans la résistance avec son mari Georges Dudach, puis a été déportée avec 230 femmes, toutes résistantes. Elle a été l’une des 49 rescapées de son convoi. Pendant sa déportation, elle décide qu’à son retour elle écrira une œuvre sur la déportation qu’elle a traversée. Elle décide alors de témoigner de son expérience du camp à travers une pièce de théâtre. En effet, elle travaillait comme assistante du metteur en scène Louis Jouvet, c’est donc pour cela que son choix a été influencé. La pièce originale s’intitulait « Qui rapportera ces paroles ? ». Elle a été adaptée par Agnès Braunschweig, comédienne et metteure en scène sous le nom de « Je reviens de la vérité » animée par 3 comédiennes au lieu de 23 dans l’originale.

Cette pièce de théâtre retrace donc son témoignage en montrant les souffrances endurées par ces femmes. Ces 3 comédiennes prennent le rôle de plusieurs femmes.

J’ai trouvé très intéressant le fait qu’elle témoigne de son histoire car cela permet d’imaginer les souffrances que ces femmes ont enduré. Cela a aussi suscité de l’empathie car ce sont des souffrances humaines et comme elles sont représentées sous nos yeux, cela nous permet encore plus de nous mettre à leurs places. Ce témoignage confirme l’importance de laisser une trace de ces expériences afin qu’elles ne se reproduisent pas.          

Compte rendu de la pièce de théâtre

Résumé de la pièce :

Charlotte Delbo est une écrivaine française. Elle est une résistante de 1939 – 1945, elle a été une déportée à Auschwitz dans le convoi du 24 janvier avec 230 femmes résistantes pour la plupart d’entre elles. Elle sera l’une des 49 rescapées de cette déportation. Elle a écrit, pendant sa déportation et à son retour, cette pièce pour témoigner de celle-ci. Dans la pièce de Charlotte Delbo, elles sont 23 femmes pour représenter toutes les femmes qui sont mortes.

Lors de cette pièce de théâtre, elles étaient 3 comédiennes mais elles ont joué les 23 femmes à elles trois seulement.

Cette pièce est divisée en 18 fragments. Au début de celle-ci, elles sont dans un bar, bien habillées comme les femmes de 1930, élégantes, chics, et lors de leur arrivée elles sont déshumanisées, elles sont rasées avec les mêmes vêtements pour tout le monde, et le plus malheureux, elles sont appelées par numéro. Lors des appels, elles restent des heures debout, donc elles sont fatiguées mais si elles ne répondent pas à temps quand on les appelle, elles se font tuer sur le champ. Dans les premières scènes, il y a une jeune de 16 ans qui est séparée de sa famille, de son frère et ses parents et elle rentre donc dans le cercle des femmes. Dans un cercle blanc par terre sur le sol, où elles vont passer le temps à jouer dessus, les 3 femmes sont unies comme jamais, elles sont toujours ensemble à discuter le soir, lors des appels, elles se collent pour se tenir chaud, le soir si il y en a une qui n’arrive pas à dormir, elles se racontent des histoires, elles sont là les unes pour les autres, elles font tout pour survivre, mais tout peut basculer à tout moment. Elles s’interrogent sur la nécessité et la difficulté de survivre. On peut voir le lien qui les unit pour leur donner la force de tenir et la solidarité qu’elles ont entre elles. Quand il y en a une qui craque, elles sont là pour se soutenir, reparler de leurs moments marquants, leur vie d’avant, de ce qu’elles aimeraient faire ou manger, comme par exemple leurs tartines grillées avec du beurre et surtout de leurs projets futurs, du fait qu’il faut qu’elles tiennent pour leur famille, pour tout leur raconter, pour les retrouver surtout. Dans une des dernières scènes, Gina qui va se sacrifier car elle devait s’occuper des vêtements d’enfants morts mais au lieu de ça, elle a préféré essayer de passer les grillages pour se suicider. A la fin de la pièce, elles ne sont plus que deux et la plus jeune femme n’est pas au courant de ce qu’il s’est passé pour Gina car elle était bien trop jeune pour comprendre et subir cela…

Résumé des questions :

On se demandait pourquoi elles tournaient autour du cercle quand elles se parlaient. En effet, elles voulaient montrer qu’elles se soutiennent et elles ont fait référence à une course de relais, tout le monde participe, personne ne lâche, elles sont solidaires entre elles.

On se questionnait aussi sur combien de temps ça prend de faire la pièce. La pièce à jouer, environ 1 à 2 mois, mais auparavant il faut tout gérer l’administratif, savoir déjà si on peut rééditer la pièce, après trouver les comédiennes, trouver l’endroit pour faire la pièce…

Une élève a demandé si cette pièce était tournée vers le féminisme. Pour l’autrice, elle l’est mais Charlotte Delbo n’aurait pas aimé ce terme d’après elle.

J’ai aussi demandé si les femmes avaient joué plusieurs rôles car 2 comédiennes sur 3 avaient des prénoms différents très souvent. Et on se  « mélangeait un peu les pinceaux ».

Avis sur la pièce :

J’ai trouvé cette pièce très émouvante, on a vraiment l’impression de vivre ce qu’elles ont vécu. C’est très poignant, bouleversant, malgré que parfois on ne s’y retrouvait pas forcément entre les personnages, le message est bien passé, on ne peut pas le vivre mais on a eu une belle représentation de ce qui s’est passé.  C’était très très dur ce qu’elles ont vécu, et Charlotte Delbo a réussi à très bien retranscrire cela, et la pièce a très bien été jouée. Les comédiennes ont réussi à mettre en avant leur fragilité et leur courage dans les différents personnages. Le titre « Qui rapportera ces paroles ? » prend tout son sens, il faut tenir jusqu’au bout, ensemble, main dans la main pour pouvoir raconter tout ce qu’il s’est passé !!

Merci Monsieur de nous voir amené voir la pièce, elle était super, les comédiennes étaient au top ! C’était vraiment touchant !!

Marie Naranjo , TG5

Résumé pièce : Au début de la pièce nous voyons trois femmes habillées comme dans les années 1930 pour nous mettre dans le contexte. Par la suite, elles se changent, avec ce que l’on peut difficilement qualifier de vêtements. Ces tissus très fins et peu chauds représentaient les tenues que les nazis donnaient aux détenus des camps de concentration. Postérieurement, les trois comédiennes qui incarnent ces rôles de détenues vont nous raconter la vie de combattantes qu’elles ont vécue. Effectivement, le pronom « elles » car cette pièce de théâtre, écrite pendant les camps, par Charlotte Delbo , une des 230 femmes résistantes, raconte l’histoire de ce convoi de ces 230 femmes. Durant toute la pièce, elles nous montrent l’entraide, la détermination, les tâches, les émotions ou encore la peur qu’entrainaient les camps de concentration notamment pour ces 230 femmes. De plus, nous pouvions voir comment les détenues étaient traitées, ce qu’elles devaient endurer, les habitudes qu’elles acquéraient. La pièce se déroule dans un cercle en tissus placé au centre de la scène avec l’accompagnement de quelques objets pour illustrer.

Résumé entretien : Les trois comédiennes, dont l’une d’entre elles est la metteure en scène, se présentent à nous, ainsi qu’un homme qui fait partie de la troupe qui gérait les lumières. Par la suite, le public pose quelques questions, auxquelles elles répondent de façon claire, sur le choix du décor, sur des parties de la comédie que nous n’avons pas comprises ou alors le choix d’avoir représenté d’une certaine façon une situation.

Ressenti : La pièce m’a beaucoup plu, car c’est un sujet très connu mais dont on ne parle pas beaucoup hors des cours. La pièce n’était ni trop courte ni trop longue, j’ai trouvé que les comédiennes jouaient très bien et étaient très bien accompagnées par les jeux de lumières qui nous mettaient dans l’atmosphère. Cependant, j’ai trouvé que la scène manquait de décors.

Matéo Gruchociak ,TG5

Compte rendu « Je reviens de la vérité » de Charlotte Delbo

« Je reviens de la vérité » est une pièce de Charlotte Delbo. Elle évoque les conséquences dévastatrices de la seconde guerre mondiale. La pièce raconte l’histoire de 3 femmes qui sont au camp de concentration d’Auschwitz, avec elles il y avait 230 résistantes. Confrontées au froid, à la faim et la fatigue, elles nous racontent comment ces femmes courageuses réussissent à vivre et à survivre en étant solidaires et en faisant des actes de résistances. Témoignant de leurs peurs, de leurs rêves et de leurs tristesses. Ces discours poignants nous montrent le difficile quotidien dans les camps de concentration, nous permettant de réaliser ce qu’elles pouvaient ressentir. Ces pauvres femmes souffraient quotidiennement, elles en perdaient la notion du temp. Toutes ces femmes n’ont pas survécu certaines sont mortes à cause du froid, de la maladie, d’autres se sont fait tuer et d’autres se sont suicidées. C’est le cas d’une de ces femmes, elle devait rentrer dans une unité qui s’occupait de bruler les cadavres des  enfants et des bébés, on l’appelait la brigade des « mouchoirs blancs ». Pour l’éviter, elle décide de mettre fin à ses jours.

En résumé, « Je reviens de la vérité » est une pièce de théâtre qui aborde des sujets difficiles mais importants. Elle nous montre une perspective unique sur l’impact de la guerre.

Camille Rousvoal , TG5

Compte rendu de la représentation théâtrale "Je reviens de la vérité”

Adaptation de la pièce de Charlotte Delbo “Qui rapportera ces paroles ?”.

Date : Mardi 16 Janvier 2024

Lieu : Colombier, Magnanville

La pièce de théâtre "Je reviens de la vérité" présentée au Colombier aux classes de terminale de notre lycée offre une plongée poignante dans l'univers des résistantes déportées dans le convoi du 24 janvier 1943 vers Auschwitz dit “Le Convoi des 31000”. À travers une mise en scène saisissante et des performances remarquables, le spectacle réussit à rendre hommage à l'histoire sombre et complexe de ces femmes .

La mise en scène, très simple mais évocatrice, crée , autour d’un cercle au sol une atmosphère immersive dès le début de la pièce. Ce décor minimaliste , ne représentant pas forcément les camps de concentration ,est poignants et suscite une réflexion profonde. Le jeu théâtral des actrices, autour de ce simple cercle et de ces simples tenues, nous plonge dans l’ambiance des situations vécues par toutes ces femmes déportées.

Les comédiennes, au nombre de 3 au lieu de 23 ( pour 230 déportées), parviennent à donner vie aux

personnages historiques avec une authenticité frappante. Chaque comédienne incarnant la douleur, la résistance et l'espoir des déportées marquées par des moments de solidarité et de désespoir. Elles ont captivé notre attention et suscité une profonde empathie pour l’ensemble de ces femmes déportées de la Seconde Guerre mondiale.

Chaque scène, identique , à quelques points près , aux scènes de la pièce de Charlotte Delbo ( Productrice de la pièce originale “Qui rapportera ces paroles ? ” et déportée du “Convoi des 31000”), représente des moments vécus par ces femmes dans le camp d’Auschwitz, dont certaines que nous avions pu étudier en cours. L’ensemble de la pièce nous a plongé dans ce qu’ont pu vivre les déportées résistants et/ou juifs.

En fin de spectacle , nous avons pu avoir la chance d’interagir avec les comédiennes qui ont pu nous répondre sur de nombreuses interrogations: L'adaptation de la scène a été réalisée en combien de temps ? Pourquoi avoir choisi cette scène ? Mais aussi d’autres questions qui ont pu être posées par l’ensemble des élèves et qui ont pu avoir une réponse par la réalisatrice , mais aussi actrice de la pièce.

En conclusion, "Je reviens de la vérité" est une pièce de théâtre saisissante qui réussit à traiter avec respect et sensibilité un sujet aussi délicat que les déportées de la Seconde Guerre mondiale. La pièce idéalise le simple divertissement pour devenir une expérience éducative et émotionnelle profonde, laissant une impression durable sur les classes du lycée. S’il faut finir sur une phrase, je dirais: “Merci et félicitations aux comédiennes pour avoir su donner une voix à ceux qui ont vécu ces moments sombres de notre histoire.”

Louka Pinard ,TG5

Compte rendu pièce de théâtre

« Je reviens de la vérité » d'Agnès Braunschweig

Adaptation pour 3 comédiennes de la pièce de Charlotte Delbo « Qui rapportera ces paroles ? »

Comédiennes : Agnès Braunschweig, Edith Manevy, Caroline Nolot Metteuse en scène : Agnès Braunschweig Durée : ~1h15

Le mardi 16 janvier 2024, nous avons eu la chance d'assister à une adaptation théâtrale de la pièce « Qui rapportera ces paroles ? » de Charlotte Delbo. Une femme de lettres, écrivaine et dramaturge française d'origine italienne, qui a malheureusement fait partie des 230 femmes résistantes françaises déportées à Auschwitz en janvier 1943. Agnès Braunschweig a fait le choix d'adapter cette pièce initialement écrite pour 23 comédiennes à seulement 3, dans le but de raconter et de transmettre cette histoire passionnante au plus grand nombre de personnes et de la manière la plus accessible possible, tout en réduisant les coûts et les contraintes. Lors de l'entretien qui a suivi la pièce, Agnès Braunschweig nous a confié que la production avec 23 comédiennes était financièrement impossible, et le fait d'être seulement 3 leurs permet de se produire partout, dans tous types de salles, sans nécessiter d'aide extérieure, assumant elles-mêmes les rôles de comédiennes, costumières, scénaristes, etc.

L'adaptation que nous avons vue transmet une histoire poignante, rappelant les horreurs commises par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle nous plonge dans les conditions de vie et de travail, montrant comment les personnes meurent dans ces camps, ainsi que les relations entre ces femmes. La mise en scène, à travers des sortes de monologues, permet de mettre en lumière les pensées des personnages, nous permettant ainsi de comprendre leur mentalité dans ces moments horribles et inhumains qu'ont vécus ces femmes.

J'ai vraiment apprécié cette pièce car la mise en scène était simple, mais elle permettait de bien comprendre et de bien s'imprégner des témoignages offerts par Charlotte Delbo. J'ai été touché, prenant réellement conscience de ce qui s'est passé. C'était seulement ma deuxième expérience au théâtre, la première ne m'avait pas trop enchanté, trouvant ce monde théâtral très décalé. Cependant, cette fois-ci, c'était intéressant et factuel ! Ça m'a beaucoup plu !

MOULIN TOM - TG5

Lire la suite

Théâtre au Colombier

19 Janvier 2024 , Rédigé par profs Publié dans #Culture -Art-Musique

Ce mardi 16 janvier , 5 classes de Terminales ( TG1,TG2,TG5,TST2S et TSTMG1) se sont rendues au Colombier ( merci à la Municipalité pour le prêt gracieux) pour assister à la pièce "Je reviens de la vérité" tirée de l'oeuvre de Charlotte Delbo "Qui rapportera ces paroles ?" évoquant la déportation à Auschwitz de femmes résistantes. La pièce (18 tableaux en 1h15 ) a été suivie d'un fructueux échange avec les 3 comédiennes. 

Félicitations aux élèves pour la qualité de leur écoute et des questions.

Prochainement quelques CR de cette sortie .

Théâtre au Colombier
Théâtre au ColombierThéâtre au ColombierThéâtre au Colombier
Théâtre au ColombierThéâtre au Colombier
Lire la suite

Publié depuis Overblog

19 Janvier 2024 , Rédigé par profs

Lire la suite

Conseils de révision pour le DST (Partie 2) des 1STMG2 sur « la métropolisation »

2 Janvier 2024 , Rédigé par profs Publié dans #Première géographie

Rappels :

_ce devoir aura lieu vendredi 12.01  en 1 heure en C.004

_sous la forme de 4 questions sur 2 documents

•   bien revoir la méthode (cf trimestre 1 ) : citation des docs  ( « ... » si texte , description si image) puis explications à l'aide de vos connaissances = PAS DE PARAPHRASE . Vous aurez 1 pt par question uniquement pour le fait de CITER les docs !

Les révisions doivent s’effectuer à l’aide :

_de la 1ère fiche de révision (cf en bas de cette page)

_du manuel : p 142  à 149 , "révision" p 152-153 ,p 164-170 Londres  , y compris les vidéos p142 et p 164

Les notions et définitions suivantes doivent être ajoutées :

Piétonisation /végélatisation/accessibilité ; « Villes nouvelles » , système polycentrique,ghetto/Gated Communities (Enclave Résidentielle Fermée) .

Le cas de Londres :

_ avec l'exposés réalisé (CDI)

_les p 164 à 170 du manuel

II. Londres, une métropole de rang mondial

1)      Les atouts de la puissance londonienne

•  des fonctions  économiques:bourse , City

•  des fonctions politiques:parlement , Gouvernement , réunions internationales

•  des fonctions culturelles:musées , musique, sport

•  tourisme  (l'effet J.O. )

•  attractivité et modernisation urbaine

2)      Les défis à relever

•  hausse des prix immobiliers

•  inégalités socio-spatiales

•  saturation et pollution

•  Brexit

•  concurrence des autres métropoles

Lire la suite

Conseils de révision pour le DST des 1ères GENE 2 sur « L'Europe entre restauration et révolution »

2 Janvier 2024 , Rédigé par profs Publié dans #Première histoire

Rappels :

_ce devoir aura lieu lundi 15.01

_sous la forme de «Répondre à une question problématisée  »

 Le sujet est donné sous forme de question et ,pour cette première fois, vous aurez les 3 parties

Rédaction :

•  une petite intro (présentation du sujet + pbq+ annonce des 3 parties)

•  les 3 parties (on saute une ligne entre chaque mais on n'écrit pas « I. » , « II. » etc)

•  une rapide conclusion (réponse à la pbq , ouverure :bonus)

Il faut donc revoir la méthode avec :

_les  conseils donnés en classe

_les pages méthodes du manuel (p 80-81)

Les révisions doivent s'effectuer à partir :

_du cours

_du manuel (p56  à p83 )

Les notions et définitions suivantes doivent être maîtrisées :

Charte de 1814;légitimité dynastique,suffrage censitaire/universel;régime parlementaire/autoritaire ; libertés fondamentales ;« Trois Glorieuses » ; drapeau tricolore/blanc;révision de la Charte ; « Question sociale » ; liberté de la presse ; légitimistes/orléanistes/républicains/socialistes ; Congrès de Vienne/concert européen des nations/Ste Alliance (Russie+ Autriche+Prusse)/Quadruple Alliance (R.U. En plus);Traités et « droit public » ; préséance diplomatique ;nation souveraine ; langues/œuvres  nationales ; revendications nationales/libérales ; sociétés secrètes (ex des carbonari);indépendance de la Grèce et de la Belgique .

Les personnages suivants doivent être connus :

Louis XVIII/Charles X/Louis-Philippe ; Metternich ; Talleyrand;Verdi/Mazzini

Lire la suite