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Cinéma :"Elle s'appelait Sarah"

27 Octobre 2010 , Rédigé par profs Publié dans #Multimédia - TV - ciné - web

Ce film , tiré du roman éponyme de T. de Rosnay (400000 exemplaires vendus en France ,1 million aux Etas-Unis ), aurait pu s'intégrer dans le travail de l'an passé sur D’Aubergenville à Auschwitz, l’itinéraire d’Hélène Berr, une jeune juive dans la 2nde Guerre Mondiale. .

En effet , le réalisateur , G. Paquet-Brenner ,nous présente l'enquête de Julia Jarmond ,journaliste américaine installée en France (K. Scott Thomas ,excellente ) sur la Rafle du Vel'd'Hiv' .

Tourné avec plus de retenue et de distance , sans pour autant faire disparaitre toute émotion, que La Rafle , ce film nous permet en plus de nous interroger sur l'après génocide , sur le refoulement de la mémoire .

Julia Jarmond se rend ainsi au Mémorial de la Shoah sur les traces de Sarah comme nous l'an passé sur les pas d'Hélène Berr  (ex :Visite du Mémorial de la Shoah par les 1S2 ).

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Quelques critiques :

Première -Christophe Narbonne : Emmenée par une Kristin Scott Thomas une nouvelle fois éblouissante (de la classe, touchante, pugnace), l’histoire allie ambition (la reconstitution du Vél’d’Hiv’, la belle photo de Pascal Ridao), crescendo dramatique (ne pas rater le dernier quart d’heure) et caractérisation des personnages (mention spéciale au toujours parfait Frédéric Pierrot, dans un rôle jamais simple de mari velléitaire). On regrettera toutefois quelques longueurs et un petit air de déjà-vu, mais rien d’inexcusable.

Le Monde - Jean-Luc Douin : Reste le problème de la transmission par le cinéma d'une aussi profonde souffrance, d'une expérience aussi inhumaine qu'irréductible. Sa représentation passe t-elle par une trame romanesque ? L'enjeu d'un homme d'images n'est-il pas de tenter de communiquer l'incommunicable via ce que son art est susceptible de suggérer au-delà des images, dans un vertigineux hors-champ ?Cette intrigue est chargée de symboles révélateurs : l'enfant juif dans le placard, l'appartement hanté par un fantôme, la clé d'un non-dit tardivement révélé à la génération suivante. Elle lui offrait des pistes de mise en scène qu'il n'a pas saisies.

Télérama - Pierre Murat : Le film est un mélo, un vrai, puisqu'il repose, comme le veut le genre, sur une faute dont chacun ne peut ou ne veut se défaire. C'est aussi un « film du samedi soir », avec ses drames, ses sacrifices, parfois même ses outrances, aussi invraisemblables qu'indispensables (le vieux fils - Aidan Quinn - apprenant soudain la vérité sur cette mère qu'il croyait connaître)... Bref, on est dans le cinéma humaniste à l'ancienne (et, peut-être, éternel). A la frontière exacte, en tout cas, entre bons et grands sentiments...

 

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